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L'UNESCO condamne le meurtre d'un journaliste philippin

L'UNESCO condamne le meurtre d'un journaliste philippin

L'ancien directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura.
Le directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Koïchiro Matsuura, a condamné lundi le meurtre du journaliste de la station dxRS Radyo Natin (Notre radio), Aresio Padrigao, abattu le 17 novembre à Gingoog City, dans la province philippine du Misamis Oriental.

Le directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Koïchiro Matsuura, a condamné lundi le meurtre du journaliste de la station dxRS Radyo Natin (Notre radio), Aresio Padrigao, abattu le 17 novembre à Gingoog City, dans la province philippine du Misamis Oriental.

« Je condamne le meurtre d'Aresio Padrigao», a déclaré M. Matsuura. « Il est essentiel pour la démocratie et l'Etat de droit que les journalistes puissent mener leurs propres enquêtes et exprimer leurs points de vue et leurs conclusions. »

Aresio Padrigao, âgé de 55 ans, présentait une émission hebdomadaire de radio - Sayri ang Katilingban (Connaître les gens) - dans laquelle il dénonçait des affaires de corruption présumée et le trafic illégal de bois. Il écrivait également une rubrique pour le journal communautaire Mindanao Monitor Today.

Le journaliste philippin a été abattu par un motocycliste alors qu'il déposait sa fille devant l'université. Il avait reçu des menaces de mort, d'après le Centre pour la liberté et la responsabilité des médias (CMFR), situé à Manille.

Selon le CMFR, Aresio Padrigao est le sixième journaliste assassiné aux Philippines cette année.