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Asie du Sud-Est : les migrants plus vulnérables au VIH/sida

Asie du Sud-Est : les migrants plus vulnérables au VIH/sida

Une augmentation de la mobilité en Asie du Sud-Est, alors que les gens sont à la recherche d'opportunités économiques, rend des millions d'entre eux plus vulnérables au VIH/sida, selon un rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) publié jeudi.

Une augmentation de la mobilité en Asie du Sud-Est, alors que les gens sont à la recherche d'opportunités économiques, rend des millions d'entre eux plus vulnérables au VIH/sida, selon un rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) publié jeudi.

Le rapport, réalisé conjointement par les Nations Unies et l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), brosse un tableau pays par pays et révèle que malgré leur contribution aux économies nationales, les migrants ont peu ou pas de droit à une protection légale ou sociale et ont généralement peu accès aux services et à l'information sur le VIH/sida.

Le rapport note que les comportements à risque et les taux d'infection au VIH sont considérablement plus élevés chez les migrants que dans la population générale. En Thaïlande, des pêcheurs migrants ont un taux d'infection de 9%. Aux Philippines, 35% des personnes enregistrées vivant avec le VIH sont des migrants de retour. Au Laos, le chiffre est de 30%.

« Les travailleurs migrants sont une force vitale pour les économies nationales dans l'Asie du Sud-Est mais quand il s'agit de protéger leurs droits et de s'assurer qu'ils ont accès à la prévention et au traitement en matière de VIH, ils sont souvent oubliés », souligne le directeur du PNUD pour la région Asie-Pacifique, le Dr. Ajay Chhibber.

« Ce rapport fournit une information qui sera utile pour les responsables politiques et les responsables des politiques de santé », estime de son côté le Secrétaire général de l'ASEAN, le Dr Surin Pitsuwan.