L'actualité mondiale Un regard humain

Retour au calme au Nord-Kivu après les combats du 28 août

Retour au calme au Nord-Kivu après les combats du 28 août

media:entermedia_image:496ac8e0-0470-4c4d-a2f2-f47d81c9d508
La situation est redevenue calme dans la zone qui avait le théâtre d'accrochages la semaine dernière entre des éléments armés du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et les forces armées de la République Démocratique du Congo (RDC) dans le territoire de Rutshuru au Nord Kivu, a indiqué la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC).

La situation est redevenue calme dans la zone qui avait le théâtre d'accrochages la semaine dernière entre des éléments armés du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et les forces armées de la République Démocratique du Congo (RDC) dans le territoire de Rutshuru au Nord Kivu, a indiqué la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC).

Le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en RDC, Alan Doss, et le ministre congolais de la défense, Tshikez Diemu, ont effectué dimanche une mission conjointe à Rutshuru, au Nord-Kivu pour faire le point sur l'état de la situation sécuritaire sur le terrain au lendemain des accrochages. Ils étaient accompagnés par le commandant de la force de la MONUC, le général Babacar Gaye, et le chef d'état-major des forces armes de la RDC, le général Dieudonné Kayembe.

« Lors de leur visite de terrain et au terme des entretiens qu'ils ont eus avec les autorités locales, civiles et militaire, ainsi qu'avec le commandement de la Force de la MONUC à l'est de la RDC, et les casques bleus de la base de Rutshuru et de la base opérationnelle mobile (MOB) de Rugari – localité située sur la ligne de front des accrochages du 28 août – les deux hommes ont pu constater le retour au calme dans la zone qui avait été le théâtre des incidents de la semaine dernière », souligne un communiqué de la MONUC.

La MONUC avait dépêché jeudi 28 août plusieurs patrouilles blindées pour faire cesser les combats qui avaient entraîné des mouvements de populations. Alan Doss avait condamné avec la plus grande fermeté les affrontements et la MONUC avait rappelé que toute action militaire menée par les signataires des Actes d'Engagement constituait une violation du cessez-le feu.