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Sahara occidental : le Secrétaire général souhaite revitaliser les pourparlers

Sahara occidental : le Secrétaire général souhaite revitaliser les pourparlers

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a annoncé jeudi qu’il souhaitait revitaliser les négociations sur le Sahara occidental, ajoutant qu’il nommerait un nouvel envoyé, en remplacement de Peter van Walsum.

« Le Secrétaire général apprécie le travail accompli par son envoyé personnel pour le Sahara occidental, Peter van Walsum », a déclaré la porte-parole adjointe du Secrétaire général, Marie Okabe, qui a rappelé qu’au cours des trois dernières années M. van Walsum a travaillé avec les parties impliquées, les pays voisins et d'autres pour organiser quatre cycles de négociations.

Elle a précisé que Ban Ki-moon restait déterminé à « offrir aux parties ses bons offices alors qu’ils se préparent au cinquième de ces cycles ».

Le Secrétaire général est convaincu qu’il faut revitaliser le processus de négociations et parvenir à une solution pacifique au Sahara occidental.

L’annonce d’un nouvel envoyé personnel sera faite bientôt, a-t-elle dit.

Le Sahara occidental a été sous administration espagnole jusqu´en 1976. Le Maroc et la Mauritanie l'ont ensuite tous deux revendiqué, avec l'opposition du Front populaire pour la libération de la Saguía-el-Hamra et du Río de Oro, dit Front POLISARIO.

En 1976, les Nations Unies ont cherché un règlement à la question du territoire après que des combats ont éclaté entre le Maroc - qui a décidé de "réintégrer" le Sahara occidental à son territoire - et le Front POLISARIO, soutenu par l'Algérie. La Mauritanie a quant à elle renoncé à toute prétention sur le Sahara occidental en 1979.

A la suite d'un accord entre le gouvernement du Maroc et le Front POLISARIO, la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a été déployée en septembre 1991 afin de surveiller le cessez-le-feu et d´organiser un référendum qui permettrait aux habitants du Sahara occidental habilités à voter de décider du statut futur du territoire.