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Le Conseil de sécurité appelle à soutenir la réforme de la police du Timor-Leste

Le Conseil de sécurité appelle à soutenir la réforme de la police du Timor-Leste

Un commandant de la police de l'ONU, David Lawry, remet un certificat à un officier du poste de police de Bidau, Gaspard Lopes, au Timor-Leste. 4 février 2008.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé mardi la communauté internationale à soutenir la réforme de la police du Timor-Leste, où la situation en matière de sécurité demeure fragile.

Dans une déclaration lue par son président pour le mois d'août, Jan Grauls de la Belgique, Le Conseil a félicité les dirigeants et les institutions politiques du Timor-Leste « d'avoir réagi rapidement, fermement et de façon responsable aux déplorables événements du 11 février 2008 », dans le « respect des règles constitutionnelles du pays ».

Le 11 février 2008, un groupe armé dirigé par Alfredo Reinado, l'ancien commandant de la police militaire des forces armées (F-FDTL), a mené des attaques armées distinctes contre le Président José Ramos-Horta et le Premier Ministre Kay Rala Xanana Gusmão, au cours desquelles le Président, blessé, a failli perdre la vie.

Le Conseil de sécurité, qui avait au préalable entendu un exposé du représentant spécial du Secrétaire général pour le Timor-Leste, M. Atul Khare, constate que « la situation politique, sociale et humanitaire et la situation en matière de sécurité y demeurent fragiles », même si « les conditions générales de sécurité se sont améliorées au Timor-Leste depuis les événements de mai-juin 2006 ».

Le Conseil « réaffirme qu'il importe d'examiner et de réformer le secteur de la sécurité au Timor-Leste » et souligne que l'établissement d'une « police nationale indépendante, professionnelle et impartiale » constitue « un processus de longue haleine ».

Selon le Conseil de sécurité de l'ONU, la Mission intégrée des Nations Unies au Timor-Leste (MINUT) « joue un rôle décisif en aidant à faire en sorte que la police nationale du Timor-Leste soit disposée et apte à assumer à nouveau ses responsabilités ».

Le Conseil rappelle aussi qu'il est « indispensable que la communauté internationale continue à aider le Timor-Leste à développer et à consolider ses institutions et à renforcer encore ses capacités dans le secteur de la justice ».