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Côte d'Ivoire : L'ONUCI plaide pour une plus grande implication des populations dans la stabilisation

Côte d'Ivoire : L'ONUCI plaide pour une plus grande implication des populations dans la stabilisation

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Le représentant spécial du Secrétaire général pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, a plaidé ce week-end en faveur d'une plus grande implication des populations dans le processus de stabilisation de la Côte d'Ivoire afin que les élections puissent se dérouler dans un climat apaisé.

YJ Choi se trouvait samedi dans la sous préfecture de Napié, à environ 25 Kilomètres de Korhogo, dans la région des Savanes (nord de la Côte d'Ivoire), en vue de sensibiliser les autorités et les élus à l'opération '1000 Microprojets' destinée aux ex-combattants et menée par l'ONUCI en partenariat avec le gouvernement ivoirien et des bailleurs de fonds internationaux, a indiqué l'ONUCI dans un communiqué.

M Choi a appelé les Ivoiriens à « travailler ensemble afin de sortir du tunnel pour restaurer la paix et la sécurité en Côte d'Ivoire ».

Concernant les 1000 microprojets, il a expliqué que leur réussite pourra contribuer à assurer la sécurité des Ivoiriens et permettre d'organiser les prochaines élections dans un climat de sécurité et de confiance. « Nous sommes là pour appuyer les Ivoiriens à organiser des élections libres, justes, transparentes et démocratiques. C'est en cela que ces 1000 microprojets, qui permettront la réinsertion des ex-combattants, sont indispensables, encore plus pour la région des Savanes car ils éviteront que ceux-ci se livrent à des actes de braquage », a-t-il dit.

YJ Choi a poursuivi lundi sa campagne de sensibilisation à Guiglo, dans la région de Moyen-Cavally (ouest de la Côte d'Ivoire). « Si la paix est troublée, je ne pourrais jamais certifier les élections. Il faut donc sécuriser les élections et pour cela, la solution est de trouver une alternative pour les ex-combattants ou les miliciens démobilisés », a-t-il dit.

Il a rappelé que la sécurité demeure une des préoccupations essentielles de la mission des Nations Unies, qui est consciente que, dans ce domaine, la proximité de la frontière libérienne représente un défi dans la région du Moyen Cavally. C'est pourquoi, il a invité les responsables administratifs, les élus et les responsables de milices à s'impliquer dans la sensibilisation.