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L'Iraq soulève un 'nouvel espoir' – Ban Ki-moon

L'Iraq soulève un 'nouvel espoir' – Ban Ki-moon

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Le Secrétaire général a évoqué lors d'une réunion de soutien à l'Iraq, à Stockholm, le « nouvel espoir » qui marque la situation du pays malgré les difficultés.

« Si l'on me demandait de choisir un seul mot pour décrire la situation en Iraq aujourd'hui, je choisirai celui d'espoir », a dit Ban Ki-moon lors d'une conférence du Pacte international pour l'Iraq.

Le Pacte est un regroupement d'Etats qui soutiennent financièrement l'Iraq afin qu'il procède à des réformes politiques et économiques.

Le Secrétaire général a relevé que certes, le peuple iraquien continue à souffrir du terrorisme, des déplacements de populations, de violations des droits de l'homme et du grave déficit de services de base.

Mais, « dans le domaine de la sécurité, il y a des raisons d'avoir de l'espoir », a-t-il dit, notant que le niveau de la violence avait décru par rapport aux « niveaux alarmants de 2006 et du début de 2007 ».

Grâce aux efforts concertés des « du gouvernement iraquien et d'autres parties prenantes », l'Iraq s'éloigne du gouffre.

« Néanmoins, la situation demeure fragile », a déclaré le Secrétaire général qui a mis l'accent sur les progrès à accomplir dans le domaine politique.

« Là aussi il y a matière à avoir de l'espoir », a-t-il dit, notant que le gouvernement s'était engagé sur un programme législatif qui devrait voir l'adoption d'une loi sur la justice et la réconciliation, une loi d'amnistie, une loi sur les pouvoirs des provinces et le budget pour 2008.

Il faut aussi rapidement adopter les lois sur la réconciliation, le système électoral et les hydrocarbures, a dit le Secrétaire général.

Ce dernier a noté que l'économie iraquienne avait progressé depuis l'année dernière.

Si l'Iraq n'est pas un pays pauvre, trop d'Iraquiens manquent des services de base et l'assistance internationale est donc encore nécessaire, a affirmé Ban Ki-moon.

« Il s'agit surtout de libérer le potentiel du pays », a-t-il ajouté, mettant l'accent sur la coopération régionale.

« Pour la première fois dans son histoire, l'Iraq a une chance de s'intégrer pleinement à l'économie mondiale », a-t-il estimé.