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Afrique centrale : la stabilité compromise par de récents développements, s'inquiète Ban Ki-moon

Afrique centrale : la stabilité compromise par de récents développements, s'inquiète Ban Ki-moon

Certains développements inquiétants pourraient compromettre les résultats encourageants récemment enregistrés dans le domaine de la paix et de la sécurité en Afrique centrale, a déclaré Ban Ki-moon alors que le Comité consultatif permanent de l’ONU chargé des questions de sécurité dans la région s’est tenu aujourd’hui à Luanda, en Angola.

« Des progrès ont été enregistrés dans la préparation du dialogue inclusif en République centrafricaine, de même qu’à la conférence de la paix de Goma sur les provinces du Kivu, qui a eu lieu et adopté les `Actes d’engagement de Goma´ », a rappelé aujourd’hui le Secrétaire général dans un message délivré à Luanda en son nom par Sergio Duarte, le Haut représentant pour les affaires du désarmement.

Il a également mentionné le déploiement de la MINURCAT en coopération avec l’Union européenne, et l’entrée d’éléments de l’opposition politique non armée dans le nouveau gouvernement tchadien.

Cependant, la reprise des combats au Burundi, et le non-respect des engagements de Goma, assombrit les perspectives de voir s’imposer la paix et la stabilité dans la région, a remarqué Ban Ki-moon, qui s’alarme aussi de l’insécurité qui règne le long de la frontière entre le Tchad et le Soudan.

« Les Nations Unies continueront à aider la Communauté économique des États d’Afrique centrale à opérationnaliser et renforcer la capacité de son Conseil de la paix et de sécurité et son mécanisme d’alerte rapide », a-t-il affirmé en rappelant la nécessité de coopérer pour adopter une démarche commune en faveur de la paix et de la stabilité dans la région.

La récente flambée des prix alimentaire constitue par ailleurs un problème dont les conséquences pourraient être considérables non seulement sur les plus vulnérables, mais également sur le commerce international, la croissance, le progrès social et la sécurité politique à l’échelle mondiale, s’est inquiété Ban Ki-moon.