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Ban Ki-moon au Conseil des droits de l'homme : « votre pouvoir tient à la crédibilité et non à la force »

Ban Ki-moon au Conseil des droits de l'homme : « votre pouvoir tient à la crédibilité et non à la force »

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A l'occasion de l'ouverture de la 7ème session du Conseil des droits de l'homme, le Secrétaire général a déclaré aux membres de l'organisme situé à Genève que son pouvoir réside dans la persuasion et la coopération, plus que dans la coercition et l'imposition de mesures obligatoires.

A l'occasion de l'ouverture de la 7ème session du Conseil des droits de l'homme, le Secrétaire général a déclaré aux membres de l'organisme situé à Genève que son pouvoir réside dans la persuasion et la coopération, plus que dans la coercition et l'imposition de mesures obligatoires.

« J'ai mobilisé tous les organismes des Nations Unies pour notre campagne à l'occasion du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme », a annoncé Ban Ki-moon aujourd'hui à Genève dans son discours d'ouverture de la 7ème session du Conseil des droits de l'homme.

Le Conseil, qui aura bientôt deux ans, doit satisfaire pleinement les attentes élevées de la communauté internationale, a indiqué le Secrétaire général, et pour cela il doit appliquer « sans favoritisme, sans sélectivité, sans être influencé par des manœuvres politiques », les valeurs découlant des droits de l'homme.

« Aucun pays, fût-il puissant, ne devrait échapper à un examen minutieux de son bilan, de ses engagements et de ses actions en matière de droits de l'homme », a insisté Ban Ki-moon, en rappelant que l'examen périodique universel – le mécanisme de promotion et de protection des droits de l'homme sur le terrain – devait « concourir à dissiper la méfiance qui avait entouré les travaux de la Commission des droits de l'homme pendant les dernières années de son existence ».

Le Secrétaire général a également signalé qu'il souhaitait voir se concrétiser la collaboration du Conseil avec le Haut Commissariat aux droits de l'homme, afin que les deux organes tirent parti de « mandats complémentaires mais indépendants et distincts ».