L'ONU marque sa solidarité avec les victimes de l'Holocauste
À l'occasion de la troisième Journée internationale de commémoration des victimes de l'Holocauste, le Secrétaire général a répondu à « ceux qui prétendent que l'Holocauste n'a jamais eu lieu ou a été exagéré », « en réaffirmant notre détermination à honorer la mémoire de chaque homme, de chaque femme, de chaque enfant innocent ayant péri aux mains des nazis et de leurs complices ».
« Nous nous lamentons du génocide systématique d'un tiers du peuple juif, ainsi que de celui de membres d'autres minorités, qui a privé le monde de contributions incalculables », a déclaré le Secrétaire général dans un message transmis à l'occasion de la Journée, marquée le 27 janvier depuis l'adoption par l'Assemblée générale de sa résolution du 1er novembre 2005 (Voir la liste complète des cérémonies organisées cette semaine dans le communiqué de l’ONU).
Il ne suffit toutefois pas de se rappeler, d'honorer et de pleurer les morts, il faut aussi éduquer et soutenir les vivants et tenir compte de leurs besoins, a souligné Ban Ki-moon.
« Aujourd'hui, nous rappelons aux peuples du monde entier ces droits. Nous nous souvenons de ceux dont les droits ont été impitoyablement violés à Auschwitz et ailleurs et lors des génocides et d'atrocités commis depuis. Nous faisons le serment d'appliquer les leçons de l'Holocauste à notre vie et à celle des générations futures. En cette Journée internationale de commémoration, réaffirmons notre volonté de mener à bien cette mission », a plaidé le Secrétaire général.
Cette année marquant le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, « l'Organisation des Nations Unies s'emploiera à répandre la notion de « dignité et de justice pour tous » partout dans le monde ».
Cette campagne nous rappelle que dans un monde qui se remet encore des horreurs de l'Holocauste, la Déclaration universelle des droits de l'homme a été le premier texte général à énoncer ce que beaucoup considèrent aujourd'hui comme normal: la dignité et l'égalité intrinsèques de tous les êtres humains, a souligné le Secrétaire général.