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399 catastrophes naturelles en 2007, les inondations en augmentation

399 catastrophes naturelles en 2007, les inondations en augmentation

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Alors que l&#39année 2007 a connu une forte augmentation du nombre d&#39inondations dans le monde, avec plus de 164 millions de personnes touchées, les responsables de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (ISDR) rappellent la nécessité d&#39investir dans les mesures de prévention.

« Huit des 10 pays qui comptent le nombre le plus important de victimes de catastrophes en 2007 se trouvent en Asie, avec 4.234 personnes tuées au Bangladesh par le cyclone Sidr en novembre », indique un communiqué publié aujourd'hui à Genève, où l'ISDR avait organisé une conférence de presse pour présenter les derniers chiffres du Centre pour la recherche sur l'épidémiologie des désastres (CRED), qui collabore avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Avec 399 catastrophes enregistrées, l'année 2007 a connu une légère augmentation par rapport à la moyenne de 394 enregistrée sur la période 2000-2006.

Cependant, elle a surtout été marquée par une augmentation des inondations et du nombre de personnes affectées par ce type de catastrophe : sur les 197 millions touchés par des catastrophes, plus de 164 l'ont été par des inondations, en particulier en Chine aux mois de juin et juillet derniers.

Par ailleurs, les catastrophes ont eu un impact économique important dans les pays développés, notamment au Japon (12.5 milliards de dollars pour le tremblement de terre de juillet), en Europe (10 milliards pour la tempête Kyrill) et aux États-Unis.

Au total, les pertes s'élèvent à 62.5 milliards, les catastrophes ayant frappé des biens de valeur élevée.

« Ces chiffres nous rappellent ce qui aurait pu être sauvé si nous avions investi davantage dans des mesures de prévention des catastrophes », a déclaré Salvano Briceño, le directeur de l'ISDR.

Il a aussi affirmé que si les coûts financiers des catastrophes dans les zones plus pauvres étaient moindres, le coût social pouvait être beaucoup plus élevé à long-terme. Les plus pauvres n'ont pas de `filets de sécurité´, il faut donc accroître la capacité de récupération des plus vulnérables, a-t-il ajouté.

Le CRED a souligné que les tendances actuelles concernant les catastrophes reflétaient les prédictions du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (IPCC selon son acronyme anglais).