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Kenya : l&#39aide internationale a réduit significativement la malnutrition dans les camps de réfugiés

Kenya : l&#39aide internationale a réduit significativement la malnutrition dans les camps de réfugiés

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Les agences des Nations Unies ont salué aujourd&#39hui l&#39aide apportée par la communauté internationale, qui a permis d&#39endiguer la malnutrition dans les camps de réfugiés de Dadaab et de Kakuma au Kenya. Cependant, un appui continu est nécessaire, soulignent-elles.

« Notre expérience démontre que nous ne devons pas nous réjouir d'un succès si rapide, mais qu'au contraire nous devons redoubler nos efforts pour nous assurer que notre travaille continue d'avoir un impact aussi positif », a averti Olivia Yambi, la représentante du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) dans le pays, selon un communiqué publié aujourd'hui à Nairobi.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a souligné que les avancées réalisées dans les camps étaient le résultat d'un paquet de mesures, dont la fourniture régulière d'aliments `acceptés culturellement´, mais aussi de bois de chauffe, de cuisinières peu consommatrices d'énergie et de savon, afin que les réfugiés ne soient pas poussés à vendre une partie de leur nourriture pour acheter ces produits basiques.

« Mais ces personnes ont besoin d'un soutien accru, et non pas moindre », a souligné Burkard Oberle, le Directeur pour le pays, qui met en garde sur les dangers que représenterait un relâchement des efforts.

En effet, si le taux de malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans a chuté de 22.2% l'année dernière à 13% en 2007, il n'en reste pas moins élevé. L'anémie demeure par ailleurs inquiétante, avec une prévalence de 81.4% chez les enfants.

Le PAM a maintenu des rations qui garantissent l'apport de 2.100 calories par jour à chaque réfugié, suivant un régime alimentaire équilibré. L'agence a aussi distribué des aliments enrichis et complémentaires et elle s'assure que les services de santé disposent d'un personnel mieux formé et que les réfugiés reçoivent une eau potable suffisante.

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a aussi souligné la nécessité de maintenir un niveau élevé d'assistance pour les réfugiés, qui « dépendent exclusivement de l'aide extérieure ».