Le PNUD et l'OCDE lancent le `Partenariat pour la gouvernance démocratique´
« Au coeur du défi que représente le développement se trouve la capacité pour un Etat de fournir de façon efficace à ses citoyens une réglementation et des services publics indispensables », a indiqué Kermal Dervis, l'administrateur du PNUD, dans sa déclaration.
Pour le PNUD, deux principes sont nécessaires au succès des efforts d'assistance au développement. D'abord, l'effort global doit être guidé par la propriété et la dynamique nationales, a indiqué Kermal Dervis. « Les ressources ou l'expertise externes ne pourront jamais remplacer la propriété nationale souveraine, elles ne peuvent que complémenter ou appuyer le dynamisme national », a-t-il souligné.
Ensuite, les ressources externes qui sont déployées ne peuvent l'être qu'à titre temporaire, et de façon telle qu'elle favorise la construction de la capacité nationale.
« Au coeur du Partenariat qui est lancé aujourd'hui se trouve le principe de fonctionnement du développement des capacités », a souligné Kermal Dervis. Une autre caractéristique, « centrale aux activités du PNUD », est la promotion de la coopération entre les pays en développement eux-mêmes, grâce à la coopération Sud-Sud.
« Le PNUD souhaiterait faire un effort particulier dans le cadre du Partenariat pour identifier le personnel et les services qui peuvent promouvoir la coopération Sud-Sud de la meilleure façon », a affirmé l'administrateur.
Lors de la table ronde diverses déclarations ont été entendues, dont celles du ministre des Affaires étrangères du Chili Alejandro Foxley du Chili, du Secrétaire général de l'Organisation des Etats Américains José Miguel Insulza, de la Secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, du vice-ministre des Affaires étrangères de la République de Corée In-kook Park et du sous-secrétaire d'Etat du ministère des Affaires étrangères de Pologne Andrzej Sados.