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FAO : une réforme des politiques commerciales sur les biocarburants et le pétrole atténuerait la pauvreté

FAO : une réforme des politiques commerciales sur les biocarburants et le pétrole atténuerait la pauvreté

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Les politiques commerciales agricoles et les incidences des biocarburants et du prix du baril de pétrole sur le commerce international des produits agricoles figurent à l&#39ordre du jour de la 66e session du Comité des produits de l&#39Organisation des Nations Unies pour l&#39alimentation et l&#39agriculture (FAO) qui a appelé à mener une réforme commerciale dans ce secteur.

« Une réforme des politiques commerciales peut contribuer au développement ainsi qu'à l'atténuation de la pauvreté et de la faim si elle promeut un système équitable et axé sur le marché tout en réduisant les barrières commerciales et les subventions génératrices de distorsions », a déclaré David Harcharik, sous-Directeur général de la FAO, dans un communiqué publié à Rome.

« La Déclaration des Nations Unies pour le Millénaire s'est engagée à mettre en oeuvre un système d'échanges ouvert, équitable, fondé sur des règles, prévisible et non discriminatoire et les négociations commerciales multilatérales sont le meilleur moyen d'y parvenir », a-t-il ajouté.

S'il est vrai que les cours internationaux de plusieurs produits agricoles de base sont en hausse sous l'effet du jeu de l'offre et de la demande, il n'en reste pas moins que de nouveaux facteurs expliquent cette augmentation, notamment la croissance rapide des économies chinoise et indienne, ainsi que la hausse des cours du pétrole qui a entraîné un regain d'intérêt pour les plantes génératrices de biocarburants.

Toutefois, la tendance à long terme reste orientée vers la baisse et de fortes fluctuations sont prévues à court terme en dépit de cette hausse, est-il ajouté.

Le Comité des produits de la FAO doit passer en revue les derniers développements sur le front des négociations commerciales multilatérales suite à la reprise du Cycle de Doha sous l'égide de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

A cet égard, la FAO souligne la nécessité de « mettre en place des instruments effectifs pour calmer les appréhensions de certains pays en développement qui redoutent les retombées d'une libéralisation plus grande du commerce ».

Toutefois, dans un récent rapport, l'Organisation a souligné que la réforme de la politique commerciale n'était pas une panacée, les gains d'une plus grande libéralisation des échanges commerciaux ne profitant pas nécessairement à tous les pays en développement de manière égale, des disparités pouvant même apparaître au sein de certains pays pris individuellement.