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Guinée : le Secrétaire général salue la nomination d&#39un &#39Premier ministre de consensus&#39

Guinée : le Secrétaire général salue la nomination d&#39un &#39Premier ministre de consensus&#39

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Le Secrétaire général a salué aujourd&#39hui la décision du président de la Guinée Lansana Conté de nommer un Premier ministre de consensus conformément à l&#39accord du 27 janvier conclu avec les représentants des syndicats et de la société civile.

« Ban Ki-moon s'est félicité de la médiation de la CEDEAO conduite par le général Ibrahim Babangida » et a « appelé tous les Guinéens à soutenir l'action du nouveau Premier ministre en vue d'une paix durable et de la prospérité de leur pays », indique un message transmis par sa porte-parole.

Le Secrétaire général « se réjouit à cet égard de la décision des syndicats de suspendre la grève suite à la nomination du Premier Ministre, M. Lansana Kouyaté, qui est un ancien haut fonctionnaire des Nations Unies », ajoute le message.

Le Secrétaire général invite la communauté internationale à renforcer sa coopération économique avec le nouveau gouvernement en vue de consolider le consensus réalisé qui permettrait de relancer le processus de réformes, les efforts du pays dans la lutte contre la pauvreté, la promotion du développement, la bonne gouvernance, le respect des droits de l'homme et de l'Etat de droit.

Ban Ki-moon dit aussi « suivre de près l'évolution de la situation en Guinée par le truchement de son Représentant spécial pour l'Afrique de l'ouest, Ahmedou Ould-Abdallah ».

M. Ould-Abdallah s'est rendu à Ouagadougou hier où il a rencontré le Président en exercice de la CEDEAO, le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso ainsi que le Président de la Commission de la CEDEAO, M. Mohamed Ibn Chambas et le général Ibrahim Babangida, Représentant spécial de la CEDEAO pour la Guinée. M. Ould-Abdallah retournera à Conakry au courant de la semaine.

Le Secrétaire général avait appelé fin janvier le gouvernement à mener des enquêtes dans la mort de manifestants et à traduire les responsables en justice, notamment ceux appartenant aux forces de sécurité.

« Près de 40 personnes auraient été tuées depuis le début de la grève nationale le 10 janvier », estimait la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Louise Arbour, en référence aux affrontements avec quelque 30.000 manifestants appelant à la démission du président Lansana Conte (dépêche du 24.01.07).