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La FAO inaugure un Centre de gestion des crises pour lutter contre la grippe aviaire

La FAO inaugure un Centre de gestion des crises pour lutter contre la grippe aviaire

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L&#39Organisation des Nations Unies pour l&#39alimentation et l&#39agriculture (FAO) a annoncé aujourd&#39hui l&#39inauguration du Centre de gestion des crises à Rome, qui fonctionnera en permanence pour contrer la grippe aviaire et d&#39autres maladies animales susceptibles d&#39entraîner des épizooties ou de menacer la santé humaine.

« Le Centre de gestion des crises est un grand pas en avant qui permettra à la FAO de mieux aider ses Etats membres à prévenir ou à contrer les flambées de maladies animales », a déclaré le directeur de la FAO, Jacques Diouf.

« Mis sur pied en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), ce Centre permet de réagir rapidement non seulement face aux maladies transfrontières animales et des plantes mais aussi dans les situations d'urgence (ravageurs des plantes, sécurité alimentaire, etc.) », indique un communiqué de l'agence publié à Rome.

Bénéficiant de technologies de communication de pointe, le Centre de gestion des crises fonctionne en permanence, sept jours sur sept. Il est doté d'une équipe de 15 spécialistes et vétérinaires.

Les informations sur les maladies animales font l'objet d'un monitorage et de mises à jour permanentes. Dès qu'un rapport fait état de l'apparition d'un foyer de maladie, le Centre dépêche des experts en n'importe quel endroit de la planète en moins de 48 heures, indique l'agence des Nations Unies.

A propos de la grippe aviaire, Jacques Diouf a indiqué qu'après trois années de crise, la FAO et la communauté internationale pouvaient « tirer motif de satisfaction et de soulagement devant les progrès réalisés pour circonscrire un danger mortel au niveau planétaire aussi bien pour l'homme que pour les animaux ».

« Bien que la menace de la grippe aviaire n'ait pas disparu en Indonésie, en Afrique, en Europe de l'Est et dans le Caucase, la situation s'est nettement améliorée dans le reste du monde », a-t-il noté.

« Mais en dépit de progrès tangibles et encourageants, il ne faut surtout pas baisser la garde », a encore dit le directeur de la FAO. « Ce n'est que lorsque le virus H5N1 aura été totalement éradiqué que cette épée de Damoclès ou, pire, cette bombe à retardement – la pandémie humaine – sera écartée ».