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Territoire palestinien : pas d&#39amélioration de la liberté de circulation, selon OCHA

Territoire palestinien : pas d&#39amélioration de la liberté de circulation, selon OCHA

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Il n&#39y a pas d&#39amélioration notable dans la liberté de circulation en Territoire palestinien occupé, affirme aujourd&#39hui la Coordination humanitaire des Nations Unies qui affirme que ces entravent demeurent une cause principale de la crise humanitaire.

« Les barrières et points de contrôle continuent de morceler la Cisjordanie, conduisant à l'isolation des communautés, notamment des villes de Naplouse, Jérusalem [Est] et de la Vallée du Jourdain », indique un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

OCHA estime que le morcellement de la Cisjordanie s'est accru au cours des trois derniers mois, notamment par l'exclusion des véhicules palestiniens des principales artères empruntées par les véhicules israéliens, par la mise en place de barrières de contrôle, et par les restrictions aux déplacements en exigeant des permis de circuler.

Au 20 septembre 2006, les barrières instaurées par l'armée israélienne en Cisjordanie étaient constituées de 528 postes de contrôles et obstacles, soit un accroissement de 2% par rapport au mois d'août dernier.

Le rapport des Nations Unies incrimine aussi la poursuite de la construction de la « barrière de sécurité », constituée de tronçons de mur, de barrières et de tranchées, qui augmente le nombre de zone isolées entre son tracé et la ligne verte, c'est-à-dire contre la frontière dessinée par l'ONU entre Israël et la Cisjordanie.

L'objectif de ces obstacles est, pour le gouvernement israélien, de protéger les citoyens israéliens des attaques de militants palestiniens qui ont fait près d'un millier de morts depuis septembre 2000, rappelle OCHA.

Les Nations Unies estiment qu'elles constituent « la principale cause de la crise humanitaire en Cisjordanie et à Gaza, restreignant non seulement l'accès des Palestiniens aux services de base tels que la santé et l'éducation, mais divisant aussi les communautés de leurs terres, de leurs lieux de travail et de prière ».