La réforme du Conseil de sécurité, indispensable au succès du maintien de la paix, affirme Kofi Annan
Soulignant les nouveaux besoins en matière de maintien de la paix, Kofi Annan a affirmé qu'il ne serait pas facile de lever des troupes parmi les pays « qui ne se sentent représentés que de façon inadéquate au Conseil de sécurité qui décident du mandat » des missions des Nations Unies.
Le Secrétaire général a rappelé que l'ONU déployait à l'heure actuelle 90.000 casques bleus. Pour répondre complètement aux mandats décidés par le Conseil de sécurité au Liban, au Timor-Leste, au Soudan – c'est-à-dire au Darfour – le total s'élèvera à près de 140.000 militaires.
Le recrutement de troupes est loin d'être le seul problème, a-t-il ajouté, estimant que « le Conseil a besoin d'une plus vaste participation politique de toutes les régions s'il doit être considéré comme légitime ainsi qu'il doit l'être pour faire face aux défis du processus de paix au Moyen-Orient, en Iran, au Soudan, et en Afghanistan ».
Kofi Annan a engagé les Etats Membres à trouver une solution dans les prochains mois à cette question débattue depuis des années. En référence à ses propres propositions exposées dans son rapport intitulé « Dans une liberté plus grande», il a estimé que ni l'option A ni l'option B n'avaient remporté assez d'appui et qu'il faudrait « être créatif ».