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Somalie : le Secrétaire général salue l&#39accord de paix provisoire

Somalie : le Secrétaire général salue l&#39accord de paix provisoire

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Kofi Annan s&#39est félicité hier de la conclusion du deuxième tour des pourparlers qui se sont tenus du 2 au 4 septembre, à Khartoum, entre les Institutions fédérales de transition basées à Baidoa et les Tribunaux islamiques qui ont pris le contrôle de Mogadiscio.

« Le Secrétaire général salue les parties pour cette contribution positive aux efforts visant à résoudre leurs divergences par le biais d'un dialogue et de consultations, et ce, afin de réaliser une paix et une stabilité durables en Somalie », indique un message transmis à New York par son porte-parole.

« Il encourage les parties à mettre en oeuvre ce qui a été accepté jusqu'à présent et à faire tout leur possible pour garantir un environnement favorable au prochain tour des pourparlers, au cours desquels seront examinées des questions politiques, de partage des pouvoirs et de sécurité cruciales », ajoute le message.

Le deuxième tour des pourparlers s'est tenu sous les auspices de la Ligue des États arabes.

L'accord prévoit la formation d'une armée nationale et d'une force de police qui intégreraient les milices islamiques, le gouvernement de transition et les autres milices locales.

Les parties s'engagent également « à ne pas soutenir les seigneurs de guerre, à ne pas se combattre, ni se réarmer ». Puis « à appliquer l'accord du 22 juin » sur une reconnaissance mutuelle et une cessation des hostilités.

Elles ont surtout affirmé leur volonté de « coexister pacifiquement avec les pays voisins et de demander aux Etats de la région de respecter l'intégrité territoriale de la Somalie ».

Après avoir pris le contrôle de Mogadiscio début juin, les Tribunaux islamiques ont étendu progressivement leur emprise sur l'ensemble du sud de la Somalie, menaçant Baidoa.

Ils avaient réussi début juin à repousser les miliciens de l'Alliance pour la restauration de la paix et contre le terrorisme (ARPCT) en dehors de Mogadiscio, après quatre mois de combats.

La Somalie n'a plus de gouvernement central depuis 1991. Le gouvernement intérimaire somalien, qui bénéficie du soutien des Nations unies, tente d'imposer son autorité depuis Baidoa, à 240 km à l'ouest de Mogadiscio, en raison de l'insécurité régnant dans la capitale.