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Kofi Annan à Salamanque pour participer au sommet ibéro-américain

Kofi Annan à Salamanque pour participer au sommet ibéro-américain

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Après Genève, Berne et Lisbonne, le Secrétaire général qui continue sa tournée européenne est arrivé aujourd'hui à Salamanque, en Espagne, où il participera au sommet ibéro-américain qui s'ouvrira demain.

« A Salamanque, le Secrétaire général s'est entretenu avec le président du Chili, Ricardo Lagos Escobar, puis avec le Premier ministre espagnol, Jose Luis Rodríguez Zapatero, et le ministre des affaires étrangères du Nicaragua, Norman José Caldera Cardenal », a indiqué aujourd'hui son porte-parole, Stéphane Dujarric, lors de son point quotidien avec la presse, au siège de l'ONU à New York.

« Il a également prévu de rencontrer le Roi d'Espagne, Juan Carlos, dans la soirée », a-t-il ajouté.

Hier à Lisbonne, le Secrétaire général avait démarré sa journée par une réunion avec son Envoyé spécial pour les élections en Côte d'Ivoire, Antonio Monteiro.

Il avait reçu ensuite, à titre honorifique, un diplôme de droit décerné par l'Université Nouvelle de Lisbonne, où il a évoqué devant les étudiants et les membres de la faculté les contributions significatives du sommet mondial à la promotion des droits de l'homme.

Il a également eu une réunion avec le Premier ministre portugais, José Sócrates, et un déjeuner de travail avec le ministre des affaires étrangères, Diogo Freitas do Amaral.

Lors d'une conférence de presse donnée conjointement avec Diogo Freitas do Amaral, il a été demandé au Secrétaire général quel avait été le défi le plus redoutable qu'il avait eu à relever au cours de son mandat. Kofi Annan a répondu qu'il s'agissait de l'Iraq et plus largement de la question sous-jacente du désarmement qui avait conduit à la guerre.

Le Secrétaire général avait entamé sa tournée européenne le 6 octobre dernier à Genève où il avait prononcé un discours devant le Comité exécutif du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et s'était entretenu avec le directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) (voir notre dépêche du 4 octobre 2005, celle du 6 octobre 2005 et celle du 7 octobre 2005).