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Liban : le Conseil de sécurité condamne la tentative d'assassinat contre la journaliste May Chidiac

Liban : le Conseil de sécurité condamne la tentative d'assassinat contre la journaliste May Chidiac

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Dans une déclaration faite à la presse hier, le Conseil de sécurité a fermement condamné la tentative d'assassinat contre May Chidiac, « journaliste libanaise éminente et respectée », dans la banlieue de Beyrouth, le 25 septembre dernier.

« Les membres du Conseil de sécurité ont salué la volonté déterminée du gouvernement libanais de poursuivre en justice les auteurs, les organisateurs et les commanditaires présumés de cette tentative d'assassinat et des autres attaques terroristes », a déclaré le président du Conseil pour le mois de septembre, l'ambassadeur des Philippines Lauro Baja.

« Ils ont encouragé les États Membres en mesure de le faire à répondre de façon constructive à toute demande d'aide à ce sujet émanant du gouvernement libanais », a précisé le président.

« Les membres du Conseil de sécurité ont mis en garde ceux qui sont responsables de ces crimes, qu'on ne laissera pas compromettre la stabilité, la souveraineté, la démocratie et l'unité nationale du Liban », a-t-il ajouté.

Le 25 septembre dernier, le Secrétaire général avait déjà condamné la tentative d'assassinat perpétrée contre May Chidiac (voir notre dépêche du 26 septembre 2005).

Selon les informations parues dans la presse, May Chidiac, journaliste de la chaîne de télévision privée LBC, connue pour ses positions antisyriennes, a été grièvement blessée dans l'explosion d'une bombe placée sous le siège de sa voiture, dans la région de Jounieh, au nord de Beyrouth. Elle a été amputée d'une jambe et d'une main.

L'attentat contre May Chidiac est le douzième dans le pays depuis l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, le 14 février dernier à Beyrouth, et le deuxième visant un journaliste, après celui qui avait tué, le 2 juin dernier à Beyrouth également, Samir Kassir, éditorialiste anti-syrien du quotidien An-Nahar.

Le 12 septembre dernier, le Secrétaire général avait informé le Conseil de sécurité de son intention d'accorder une extension de 40 jours du mandat de la Commission d'enquête internationale indépendante sur l'attentat de Rafic Hariri (voir notre dépêche du 12 septembre dernier).