Les élections en Afghanistan pourraient être retardées en raison d'un déficit de financement

Le déficit de financement d'un montant 31 millions de dollars des préparatifs pour les prochaines élections en Afghanistan, prévues pour le 18 septembre, risquent d'entraîner un report forcé, alerte la Mission de l'ONU dans le pays.

« Cette situation est préoccupante, alors que les élections doivent se tenir dans moins de sept semaines », a déclaré aujourd'hui le porte-parole de la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), Adrian Edwards, lors de son point avec la presse à Kaboul, « avant d'appeler les gouvernements donateurs à réaffirmer leur engagement en faveur des élections de septembre en agissant pour remédier à ce problème aussi rapidement que possible ».

Si ces fonds ne sont pas disponibles très rapidement, le travail essentiel de préparation sera entravé, a estimé le porte-parole, qui a cité la formation des électeurs, la mise en place de milliers de bureaux de vote et l'embauche de plus de 140 000 personnes pour s'en occuper. Cela aurait notamment pour conséquence de retarder l'élection et de causer la perte de l'énorme investissement qui a déjà été consenti cette année, a-t-il précisé.

Il manque 31 millions de dollars sur les 149 millions que devraient coûter les élections législatives du 18 septembre en Afghanistan. Le porte-parole a indiqué que la MANUA et l'Organe mixte d'administration des élections (JEMB, selon l'acronyme anglais) n'avaient pas encore reçu l'intégralité des sommes promises par les donateurs.