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AIEA : Israël, la Jordanie et l'Autorité palestinienne réunis pour sauver leur agriculture de la mouche des fruits

AIEA : Israël, la Jordanie et l'Autorité palestinienne réunis pour sauver leur agriculture de la mouche des fruits

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Israël, la Jordanie et l'Autorité palestinienne ont joint leurs efforts, avec l'aide de l'agence de l'ONU pour l'énergie atomique et l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture, pour combattre la mouche méditerranéenne des fruits, qui cause chaque année des dommages aux cultures qui s'élèvent à près de 300 millions de dollars.

« Israël, la Jordanie et l'Autorité palestinienne ont joint leurs efforts, avec l'aide de l'agence de l'ONU pour l'énergie atomique et l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture, pour combattre la mouche méditerranéenne des fruits, qui cause chaque année des dommages aux cultures qui s'élèvent à près de 300 millions de dollars », indique un communiqué de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) publié hier.

Outre ses activités de contrôle des activités de prolifération nucléaire et de conseils en la matière, l'AIEA apporte son assistance dans de nombreux domaines civils qui vont de l'assainissement à la lutte contre les moustiques (voir les activités scientifiques de l'agence sur son site).

En l'espèce, l'AIEA apporte son assistance pour lutter contre la cératite ou « mouche des fruits », en procédant à l'irradiation des œufs en laboratoire. Ce procédé rend les mâles stériles et ces derniers sont ensuite libérés à raison de 15 millions par semaine, dans la vallée de l'Arava, des deux côtés de la frontière israélienne et jordanienne, explique le communiqué.

Israël, la Jordanie et l'Autorité palestinienne se sont tournés vers l'AIEA et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) après que les méthodes traditionnelles utilisant insecticides et appâts ont échoué.

Cette initiative « a réduit de manière significative la population des mouches à fruit dans la région et nettement réduit la dépendance des agriculteurs locaux à l'égard des insecticides ». C'est aussi un projet qui a permis « d'associer des experts israéliens, jordaniens et palestiniens afin de résoudre un problème commun », indique l'AIEA.

L'agence explique que les premiers projets pilotes ont commencé en 1998. L'Autorité palestinienne s'y est jointe un an plus tard et elle a maintenant la capacité d'adopter la technologie.

L'AIEA espère étendre le projet d'ans l'Ouest du Negev, en Israël, et vers l'Est de la région, afin de toucher l'ensemble du continent.