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L'Irlande annonce doter la Force de protection de l'ONU en Iraq d'½ million d'euros

L'Irlande annonce doter la Force de protection de l'ONU en Iraq d'½ million d'euros

A Dublin, le Secrétaire général a indiqué que ses discussions avec le ministre de la Défense irlandais avait porté sur la mise en place de « groupes de combat » qui puissent se déployer rapidement dans des zones de conflit en attendant l'arrivée des Casques bleus tandis que le ministre annonçait que son pays avait décidé de financer à hauteur d'un demi-million d'euros la Force de protection de l'ONU en Iraq «en cours de constitution.»

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S'exprimant à Dublin lors de la conférence de presse qui a suivi ses entretiens avec le ministre irlandais de la Défense, Dermot Ahern, le Secrétaire général a reconnu en réponse à une question d'un membre des médias que l'ONU avait connu de sérieux revers militaires, de la Somalie au Rwanda en passant par les Balkans.

Il a rappelé cependant qu'il avait constitué un groupe dirigé par Lakhar Brahimi chargé de rechercher les moyens d'améliorer les opérations de maintien de la paix et qu'il avait pris des mesures pour « renforcer les choses ». Parmi les initiatives qui ont été discutées avec le ministre de la Défense irlandais à ce sujet, il a évoqué « les groupes de combat » qu'il a jugés « pouvoir être extrêmement utiles » dans la mesure où un déploiement rapide peut « étouffer un problème dans l'oeuf. »

Citant à nouveau en exemple l'opération européenne Artémis, à Bunia en République démocratique du Congo, il a souligné que son intervention rapide avait permis de contrôler la situation en attendant que de nouvelles forces de la Mission de l'ONU dans le pays puissent prendre le relais.

« Il en a été de même en Sierra Leone quand [...] une force d'intervention rapide s'est rendue sur place pour stabiliser la situation jusqu'à ce que les soldats du maintien de la paix puissent faire leur travail », a-t-il rappelé.

Après qu'on lui ait demandé s'il était important à ses yeus que l'Irlande prenne part à ses « groupes de combat », Kofi Annan a exprimé sa conviction que « plus il y avait de membres de l'ONU qui y participaient, plus le message adressé [...] était que le communauté internationale se souciait de ce qui se passait et était prête à apporter son aide. »

Interrogé sur la présence de l'ONU en Iraq, le Secrétaire général a précisé qu'il n'était pas prévu que l'ONU prenne en charge le contrôle des élections en janvier et que son rôle consistait à « aider et conseiller les autorités iraquiennes dans l'organisation des élections. »

« Ce sont elles qui sont responsables et maîtres de ces élections », a-t-il insisté, ajoutant toutefois qu'une équipe de l'ONU était sur place pour apporter son appui et ses conseils et que « pour le moment, tout se passait en conformité avec ce que nous avions prévu de faire. »

« Naturellement, a poursuivi Kofi Annan, à mesure que nous approchons du moment où nous allons commencer à prendre en charge un plus grand nombre d'activités, du personnel supplémentaire sera nécessaire et sera donc envoyé sur place » tout en ajoutant que cela dépendrait dans une large mesure de la sécurité.

Le ministre de la Défense irlandais a alors annoncé que l'Irlande allait contribuer à hauteur d'un demi-million d'euros à la Force de protection du personnel « qui était actuellement en cours de constitution. »