Une seconde équipe de l'ONU au Bangladesh victime d'inondations affectant 30 millions de personnes
Le Bureau de la Coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déployé une seconde équipe l'ONU pour aider le Gouvernement du Bangladesh à faire face aux inondations qui ont frappé le pays et 30 millions de ces habitants.
Cette équipe vient renforcer l'action de l'équipe de l'ONU pour la gestion des catastrophes déjà sur place qui a également décidé de lancer un appel de fonds d'urgence afin de se doter des moyens lui permettant d'améliorer la situation, indique aujourd'hui un communiqué d'OCHA.
La situation sur le terrain reste précaire, signale la coordination humanitaire de l'ONU. Alors que le niveau de l'eau commence à baisser lentement dans le nord, il continue de monter à Dhaka et dans la région du Centre. Jusqu'à présent, 30 millions de personnes ont été touchées et près de 2,5 millions d'habitations ont été partiellement ou totalement endommagées alors que près de six millions de familles ont besoin d'une assistance humanitaire immédiate.
Le Gouvernement du Bangladesh s'est félicité de l'offre du Programme alimentaire mondial (PAM) qui lui a proposé de prendre en charge les secours alimentaires d'urgence, précise OCHA qui ajouté que ce qui fait le plus défaut, ce sont des aliments secs ainsi que des biscuits protéinés pour enfants. Actuellement la déshydratation est galopante alors que des cas de diarrhées liés à l'insalubrité de l'eau se propagent. C'est pour cela que l'UNICEF a offert au Gouvernement trois millions de tablettes de purification d'eau et deux millions de sachets de sels de réhydratation orale.
L'armée et la police du Bangladesh ainsi que les forces de sécurité locales ont été déployées dans certains districts afin de faciliter la distribution de l'aide humanitaire et assurer la sécurité. Des gouvernements et organisations du monde entier contribuent également à l'aide humanitaire, notamment en allouant des fonds tellement nécessaires. Un des problèmes qui subsiste néanmoins est la détérioration des routes qui entrave les efforts des gouvernements et des ONG.