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Le Conseil de sécurité réclame que toute la lumière soit faite sur les événements de Kinshasa

Le Conseil de sécurité réclame que toute la lumière soit faite sur les événements de Kinshasa

L' Ambassadeur français, Jean-Marc de La Sablière
Quelques jours après le meurtre d'un Casque bleu à Bukavu en République démocratique du Congo (RDC), le 29 mars, et les attaques qui se sont produites à Kinshasa, les membres du Conseil de sécurité ont pris note des graves évènements survenus le 28 mars dernier à Kinshasa, ont appelé toutes les parties à veiller à ce que la transition ne soit pas compromise et espèrent que toute la lumière sera faite, rapidement et de manière transparente, sur ces graves incidents.

Après avoir entendu un exposé du Secrétaire général adjoint au maintien de la paix, Jean-Marie Guéhenno, les membres du Conseil de sécurité ont réaffirmé, dans une déclaration à la presse effectuée aujourd'hui par son Président, l'ambassadeur de la France, Jean-Marc de La Sablière, leur plein appui aux efforts entrepris par le gouvernement d'unité nationale et de transition ainsi qu'au Représentant spécial du Secrétaire général et aux personnels de la Mission de l'Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC).

Tout en exprimant leur satisfaction à l'égard de la cohésion dont ont fait montre le Président de la République ainsi que les quatre Vice-présidents et de la rapidité de la réponse du gouvernement d'unité nationale et de transition, les membres du Conseil les ont appelés en particulier à prendre les mesures nécessaires au désarmement, à la démobilisation et à la réinsertion des combattants, à la réforme du secteur de la sécurité, au plein rétablissement de l'autorité de l'État et à l'organisation réussie des élections.

Ils ont rappelé l'importance qu'attache le Conseil de sécurité au respect de l'unité et de la souveraineté de la République démocratique du Congo et restent à cet égard particulièrement attentifs à la poursuite des violences et des violations des droits de l'homme, notamment dans l'Est du pays, indique également la déclaration.

Ils ont fermement condamné les incidents actuels et rappelé aux parties qu'il n'y aurait pas d'impunité, a poursuivi le Président du Conseil de sécurité qui a ajouté que les membres du Conseil souhaitaient voir s'accélérer les efforts d'organisation de la tenue de la conférence internationale sur la région de l'Afrique centrale et des grands lacs.