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Mot d'ordre de la Journée de l'Eau : prévenir les catastrophes naturelles

Mot d'ordre de la Journée de l'Eau : prévenir les catastrophes naturelles

Journée de l'eau
A l'occasion de la Journée mondiale de l'eau consacrée aujourd'hui à « l'eau et les catastrophes : être informé, être prêt », Kofi Annan annonce la création d'un Conseil consultatif sur l'eau et les installations sanitaires tandis que l'ensemble du système de l'ONU participe à une action générale de sensibilisation aux problèmes liés à l'eau.

Dans un message publié à l'occasion de cette Journée mondiale, Kofi Annan souligne que les catastrophes dans lesquelles l'eau joue un rôle comme les inondations, les sécheresses, les tempêtes, les ouragans et les cyclones tropicaux, font payer un lourd tribu aussi bien en termes de vies humaines que de possessions matérielles.

Et comme toujours, ajoute-t-il, ce sont les pauvres et les plus vulnérables qui sont le plus touchés même si, comme nous l'avons vu en Europe centrale en 2002, même les nations industrialisées peuvent terriblement souffrir.

Le Secrétaire général souligne que même si nous voulions penser à ces catastrophes comme à des phénomènes naturels, les activités humaines jouent un rôle significatif dans l'accroissement des risques.

«C'est en ayant cela à l'esprit que j'ai décidé de créer un Conseil consultatif sur l'eau et l'assainissement présidé par l'ancien Premier Ministre Ryutaro Hashimoto du Japon et composé d'un grand nombre de personnalités éminentes, d'experts et d'autres membres qui ont fait la preuve de leur leadership et de leurs capacités à travailler avec les médias, le secteur privé et la société civile », déclare le Secrétaire général dans son message.

« Grâce aux progrès accomplis dans les domaines de la météorologie et de l'hydrologie, on s'est rendu compte que la préparation aux catastrophes naturelles et l'atténuation de leurs effets peuvent contribuer à réduire les incidences négatives de ces dangers », renchérit le nouveau Secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), Michel Jarraud.

Il invite à « tirer parti du vaste – et unique en son genre – système d'observation in situ et par satellite mis en place par l'OMM, de son réseau de centres de prévision et d'alerte, qui abritent quelques-uns des supercalculateurs les plus puissants du monde, et de son vaste système de télécommunications, qui permet à l'ensemble des services météorologiques nationaux d'échanger des données et/ou des produits et d'assurer l'élaboration et la diffusion en temps opportun des prévisions à courte, moyenne et longue échéance et des messages d'alerte. »

« L'alerte précoce en cas de catastrophe joue un rôle crucial dans toutes les entreprises humaines » , estime M. Jarraud qui ajoute toutefois qu'il faut « faire évoluer les stratégies de gestion des catastrophes, en se fondant non seulement sur des données techniques, mais aussi sur une solide base de connaissances d'ordre social et culturel. »

Le Groupe de l'eau de l'ONU, la Commission des Nations Unies pour le développement durable, la Commission économique et sociale (CESAP), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). Le Programme de gestion de l'eau pour les villes africaine, l'UNESCO, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, l'UNICEF, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance,la FAO, le Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et la Banque mondiale participent à cette Journée.