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Vache folle : le contrôle du bétail dans de nombreux pays n'est pas encore suffisant, affirme la FAO

Vache folle : le contrôle du bétail dans de nombreux pays n'est pas encore suffisant, affirme la FAO

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L'agence de l'ONU estime que le cas de vache folle aux Etats-Unis met en évidence le fait que les pays ont encore besoin de mieux vérifier l'absence d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), appelée communément maladie de la vache folle, dans leur bétail.

L'agence de l'ONU estime que le cas de vache folle aux Etats-Unis met en évidence le fait que les pays ont encore besoin de mieux vérifier l'absence d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), appelée communément maladie de la vache folle, dans leur bétail.

« Quand il s'agit de prévention, la situation est encore confuse », indique aujourd'hui un communiqué de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). « Aucun pays ne peut affirmer être exempt de la maladie si cette affirmation n'est pas validée par des méthodes internationalement reconnues. »

Bannir les aliments à base de viande et d'os de l'alimentation du bétail, tout au moins de celle des ruminants, est une des toutes premières consignes rappelées par la FAO. Une autre mesure, extrêmement importante selon l'agence, est d'éliminer des aliments donnés au bétail les matières à risques spécifiques : le cerveau, la moelle épinière, etc.

L'Office International des Epizooties (OIE) recommande qu'un test initial soit d'abord pratiqué sur le bétail présentant les symptômes de l'ESB et d'effectuer ensuite des tests selon une fréquence variant d'un animal sur 10 000 à un animal sur 100 000 en 30 mois.

L'Australie avec 400 bêtes testées par an, le Canada environ 3 000 et les Etats-Unis environ 20 000 se situent bien au-dessus des recommandations de l'OIE.

Si l'on a connaissance de la présence de la maladie, la FAO recommande d'effectuer des tests beaucoup plus importants.

Tester tout le bétail abattu pendant 30 mois est une mesure propre à rassurer le consommateur, indique le communiqué de l'agence.

Elle indique que dans cette optique et pour détecter le plus grand nombre d'ESB possible, l'Union européenne a testé en 2002/2003 plus de 9 millions d'animaux, la France et l'Allemagne en testant près de 3 millions chacune. Le Japon teste pratiquement toutes ses vaches, soit un cheptel de 500 000 bêtes.

Le coût des analyses s'élève à 50 dollars par animal, un coût bien inférieur à ceux entraînés par la maladie dans le domaine de la santé publique et des marchés de la viande, fait remarquer la FAO.