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La réunion tripartite sur l'Iraq peut-être « légèrement » repoussée

La réunion tripartite sur l'Iraq peut-être « légèrement » repoussée

Une réunion entre l'ONU et des représentants du Conseil iraquien de gouvernement et de l'Autorité provisoire de la coalition conduite par les Etats-Unis pourrait être légèrement repoussée, a indiqué aujourd'hui le porte-parole de l'Organisation.

En réponse aux questions des journalistes, le porte-parole a indiqué que le 15 janvier, date initialement mentionnée par le Secrétaire général, « ne conviendrait peut-être pas à tous les membres du Conseil de gouvernement » et que d'autres possibilités étaient étudiées.

Il a également précisé que la préférence du Secrétaire général allait à une réunion tripartite mais que s'il n'était pas possible de trouver une date qui convienne à tous, des réunions successives pouvaient produire le même résultat.

Lors de sa conférence de presse de fin d'année, le 18 décembre, le Secrétaire général avait indiqué avoir proposé la date du 15 janvier pour une réunion au cours de laquelle il aurait rencontré des membres du Conseil de gouvernement iraquien ainsi que des représentants de la coalition. Il avait précisé que son objectif était de tenter de tirer au clair le rôle qu'ils souhaitent précisément voir jouer à l'ONU.

« Il faut que cela soit une conversation à trois », avait-il indiqué lors de cette conférence de presse. « Après cela, je serai en mesure de me faire une opinion sur notre capacité à assumer ce rôle et si tel est le cas, comment, où et dans quelles circonstances. »

A une remarque d'un représentant des médias faisant part de son « impression que le Conseil de gouvernement et M. Bremer ne souhaitaient pas vraiment la participation de l'Organisation des Nations Unies », Kofi Annan avait réagi en affirmant qu'il avait effectivement « ses doutes quant à leur désir de nous voir intervenir. »

« La question a été posée avec l'accord du 15 novembre », qui ne disait rien sur l'ONU, avait-il alors ajouté. « On s'est demandé s'il s'agissait d'une omission ou d'un message. C'est quelque chose que nous devrons tirer au clair lorsque nous nous réunirons. »

Ces clarifications ont été régulièrement réclamées par Kofi Annan au cours des dernières semaines et encore le 16 décembre, lors du Conseil de sécurité sur l'Iraq.