Le secrétaire général recommande la reconduction pour six mois du mandat de la Mission de l'ONU à Chypre

Malgré le calme qui règne le long des lignes du cessez-le-feu à Chypre, la présence de la Force des Nations Unies (UNFICYP) est essentielle au maintien de la paix dans l'île et devrait être reconduite de six mois. C'est ce qu'a affirmé le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, dans un rapport publié aujourd'hui sur la situation à Chypre.

Le secrétaire général indique également que dans le cadre de sa mission de bons offices, il avait rencontré les chefs chypriotes grec et turc à deux reprises, en septembre et en octobre, leur exprimant sa préoccupation devant la lenteur des progrès accomplis dans leurs pourparlers de paix.

M. Annan a précisé que le 11 novembre il leur avait soumis des éléments d'un plan de paix, lequel, à son avis, fournissait "une base solide" pour un règlement global du problème chypriote.

La partie chypriote grecque a répondu qu'elle était disposée à reprendre les négociations sur la base du plan proposé; en revanche, la partie chypriote turque n'a pas encore fait connaître sa position, le chef de cette communauté, Rauf Denktash, étant actuellement hospitalisé à New York et ayant besoin de plus de temps.

Préoccupé par les conséquences éventuelles d'un trop grand retard dans les négociations, le secrétaire général a demandé à son conseiller spécial sur ce dossier, Alvaro de Soto, de le rencontrer vendredi à La Haye pour examiner ensemble la manière dont l'ONU pourrait contribuer à faire avancer le processus de paix.