L'ONU fait état de graves violations des droits de l'homme dans l'est du Congo démocratique

Le document, préparé par le Rapporteur spécial de la Commission des droits de l'homme, Iulia Motoc, précise que dans ces régions les droits humains, civils et politiques étaient totalement ignorés et l'incitation à la haine ethnique ne faisait qu'attiser une situation explosive. En revanche, affirme-t-elle, dans les territoires contrôlés par les forces gouvernementales, il y a eu certains progrès dans la protection des droits de l'homme, avec, notamment, l'imposition d'un moratoire sur la peine de mort, la libération d'un groupe d'enfants-soldats et la levée des restrictions sur les partis politiques.
Le Rapporteur appelle toutes les parties au conflit à poursuivre le Dialogue Inter-Congolais et à respecter les dispositions des accords déjà conclus. Elle leur demande également de coopérer pleinement avec les représentants de la Mission de l'ONU en RDC (MONUC) et de s'abstenir de toute action de représaille contre les populations civiles.