Kofi Annan estime qu'il faut remplacer la logique de guerre par la logique de paix au Moyen-Orient

Il faudra remplacer la logique de guerre par la logique de paix au Moyen-Orient, a affirmé le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, à l'occasion des consultations à huis clos qu'il a eues ce matin avec les membres du Conseil de sécurité sur l'escalade de la violence dans la région.

Lors de son intervention, le secrétaire général a invité le Conseil à s'assurer du respect par les parties des dispositions des récentes résolutions pertinentes au conflit israélo-palestinien, et souligné le besoin de tenir compte à la fois "des légitimes préoccupations sécuritaires d'Israël et des légitimes aspirations politiques des Palestiniens".

Il s'est également déclaré inquiet des récents développements le long de la Ligne bleu de démarcation israélo-libanaise, où des attaques à la roquette du Hizbollah ont provoqué une riposte militaire israélienne.

Il a toutefois souligné avoir détecté quelques signes encourageants dans la région, comme la récente volonté affichée publiquement à Beyrouth par les membres de la Ligue arabe de vivre en paix avec Israël en échange de l'acceptation par ce dernier des propositions de paix saoudiennes.

Déjà vendredi soir, le secrétaire général s'était adressé au Conseil de sécurité convoqué en séance extraordinaire pour dénoncer la spirale de la violence au Moeyn-Orient.

"La destruction de l'Autorité palestinienne ne rapprochera pas Israël de la paix", avait-il affirmé à cette occasion, tout en déclarant comprendre la colère des autorités israéliennes devant les "actes terroristes atroces" perpétrés contre ses citoyens qui visent à dérailler les perspectives de paix dans la région.