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Kofi Annan qualifie les entretiens ONU-Iraq de "francs et utiles"

Kofi Annan qualifie les entretiens ONU-Iraq de "francs et utiles"

Kofi Annan et le ministre iraquien des Affaires Etrangères, Naji Sabri
Affirmant que les entretiens ONU-Iraq qui se sont déroulés aujourd'hui au siège de l'ONU à New York ont été "francs et utiles", le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a précisé qu'ils avaient porté sur les questions essentielles, comme le retour en Iraq des inspecteurs militaires de l'ONU, les personnes portées disparues à la suite de l'invasion du Koweït par l'Iraq et la restitution des biens koweïtiens confisqués par l'Iraq.

Le secrétaire général a ajouté que les deux parties avaient convenu de la possibilité de restituer certains biens koweïtiens par le truchement des Nations unies.

Dans un communiqué publié ce soir à l'issue des entretiens, le secrétaire général explique par ailleurs que la délégation iraquienne avait présenté ses propres sujets de préoccupation, comme la levée des sanctions et l'établissement d'une région interdite au déploiement d'armes de destruction massive au Proche-Orient.

M. Annan, qui a annoncé par ailleurs que les deux parties avaient décidé de se revoir à la mi-avril, informera le Conseil de sécurité demain matin du contenu des discussions d'aujourd'hui.

La délégation iraquienne aux entretiens était conduite par Naji Sabri, ministre des affaires étrangères. A l'issue des réunions, le ministre iraquien s'est contenté de dire que les deux parties avaient présenté leurs propres positions.

Ce matin, avant l'ouverture des pourparlers, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, s'était engagé devant la presse à insister sur le retour en Iraq des inspecteurs de l'ONU chargés de vérifier le programme de désarmement iraquien. "La question des inspecteurs et de leur retour en Iraq constitue l'un des principaux points de divergence entre l'Organisation et les autorités iraquiennes", avait-il rappelé.

M. Annan avait également précisé que l'éventuelle suspension des sanctions internationales contre Bagdad dépendait de la volonté du gouvernement iraquien d'autoriser à nouveau les opérations d'inspection de l'ONU dans son pays.

Les discussions d'aujourd'hui se sont déroulées en deux séances, l'une le matin, l'autre l'après-midi.