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Kofi Annan exhorte l&#39OMC à reprendre les négociations du cycle de Doha

Kofi Annan exhorte l&#39OMC à reprendre les négociations du cycle de Doha

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A l&#39occasion du Forum public de l&#39Organisation mondiale du commerce (OMC) qui se tient aujourd&#39hui à Genève, le Secrétaire général de l&#39ONU, a exhorté aujourd&#39hui les pays membres à reprendre les négociations du cycle de Doha qui visent à libéraliser le commerce mondial en faveur des pays pauvres.

« Je me joins à l'appel des pays en développement et des pays les moins avancés à reprendre le cycle des négociations aussi rapidement que possible », a déclaré Kofi Annan dans un message transmis au Forum public de l'OMC.

« J'exhorte les membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à consentir à cet effort supplémentaire », a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général a rappelé que ce Forum était l'occasion de « réfléchir aux règles du commerce international et à la manière dont elles affectent la vie des individus » et de rappeler que « l'ouverture des marchés mondiaux est essentielle à la réalisation, d'ici à 2015, des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ».

« Ceci signifie qu'il faut embrasser l'ordre du jour du développement, établi à Doha, comme une occasion historique de rééquilibrer les règles du système commercial en faveur des pauvres », a-t-il souligné.

« Les revers subis dans les négociations de Doha ont conduit certains à envisager quelque chose de moins ambitieux qu'un véritable cycle du développement voire pas de cycle du tout. Cela ne doit pas arriver », a-t-il encore estimé.

A l'occasion d'une réunion de haut niveau de l'ECOSOC avec la Banque mondiale, le FMI et l'OMC, le Secrétaire général avait déjà appelé, en avril, les pays riches à faire des concessions pour sortir de l'impasse dans les négociations du cycle de Doha (dépêche du 24.04.06).

Lancé en 2001 au Qatar, initialement fixé à fin 2004, le cycle de Doha avait déjà été reporté une première fois avec pour nouvel horizon la fin de cette année. Après quatre ans de négociations, les principaux négociateurs s'étaient retrouvés en avril dans l'impasse.

Les divergences persistaient notamment sur l'ampleur des baisses de droits de douane à consentir en matière agricole mais aussi industrielle.