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Reprise des distributions alimentaires aux réfugiés palestiniens de Gaza par l'UNRWA

Reprise des distributions alimentaires aux réfugiés palestiniens de Gaza par l'UNRWA

Réfugiés à Gaza
L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens annonce avoir repris ses distributions d'aide alimentaire d'urgence aux 600 000 réfugiés de la bande de Gaza, distributions suspendues depuis le début du mois en raison de restrictions imposées par Israël.

L'organisation mise en place par les autorités israéliennes au cours des deux dernières semaines a permis à l'Office de secours des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) d'acheminer des quantités suffisantes de nourriture dans la bande de Gaza pour répondre aux besoins des réfugiés pendant les 30 jours qui viennent, indique un communiqué de l'UNRWA diffusé aujourd'hui.

Toutefois, poursuit l'agence, l'avenir du programme d'aide alimentaire est incertain dans la mesure où les autorités israéliennes demandent maintenant que des ouvertures soient pratiquées dans les containers quittant Gaza de façon à pouvoir en inspecter le contenu à l'aide de mini-caméras.

Les containers ne sont pas la propriété d'UNRWA et de telles procédures ne feront qu'ajouter aux coûts et aux délais dans l'apport de nourriture aux nécessiteux de la région, fait observer l'agence.

L'UNRWA livre environ 250 tonnes de nourriture par jour aux réfugiés de Gaza qui représentent les 2/3 de la population du secteur et vivent actuellement dans des conditions qui les situent en dessous du seuil de pauvreté.

L'agence avait décidé le 1er avril de suspendre son aide alimentaire dans la bande de Gaza à la suite des restrictions imposées par Israël sur la circulation des containers transportant les vivres. Ses démarches effectuées auprès des autorités israéliennes pour qu'elles lèvent les restrictions imposées au transport des containers vides en provenance de Gaza ayant échoué, l'UNRWA avait alors annoncé qu'il était forcé de suspendre la livraison de 11 000 tonnes de nourriture en provenance du port d'Ashod pour éviter un engorgement qui se traduirait par des coûts excessifs pour son programme dans le secteur.