La nouvelle Commission pour l'Afrique lancée par le Premier ministre Tony Blair offre une occasion unique de passer de la rhétorique à l'action, indique la CEA.

"La communauté internationale et l'Afrique sont d'accord sur l'importance d'un partenariat permettant d'atteindre les objectifs du Nepad. Il nous faut nous mettre d'accord sur ce que nous pouvons réaliser pour les populations d'Afrique ", a déclaré le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) de l'ONU, K.Y. Amoako.

Lors du lancement de la commission, la semaine dernière, M. Blair a indiqué que, même s'il était difficile d'atteindre les objectifs de développent du Millénaire, il était cependant essentiel de s'y efforcer. Il s'est engagé à faire de l'Afrique une priorité pendant la présidence du Royaume-Uni du G8 et de l'Union européenne en 2005.

M. Amoako a accepté de participer à la Commission qui cherchera à identifier les tendances mondiales ayant une influence sur le développement de l'Afrique et de proposer des politiques efficaces pour s'attaquer aux problèmes du continent, indique un communiqué de la CEA diffusé aujourd'hui.

Une douzaine de membres de la Commission dont des membres du Gouvernement britannique, le Chancelier de l'Echiquier Gordon Brown et le Secrétaire d'Etat au développement international, Hilary Benn, formuleront des recommandations sur des questions économiques, d'éducation, d'environnement, de santé, de règlement des conflits, sur le VIH/sida, la gouvernance et la culture.

Selon le Premier Ministre, la Commission contribuera à amener certaines de ces questions au stade de la prise de décision à temps pour le G8, puis pour le monde dans son ensemble, indique le communiqué.