Libye : le PNUD lance un fonds pour soutenir la stabilisation du pays
« Le Fonds de stabilisation pour la Libye a été lancé aujourd'hui lors d'une réunion de haut niveau à Tunis, en présence du Ministre de la planification du gouvernement libyen d'entente nationale, le Dr. Taher Al-Jehaimi, du Directeur général de la prévention des crises, de la stabilisation et de la consolidation de la paix du Ministère des affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne, Rüdiger König, du Représentant spécial adjoint du Secrétaire général auprès de la MANUL, Ali Al- Za'tari, et du Directeur du PNUD en Libye, le Dr. Noura Hamladji », a déclaré la MANUL dans un communiqué de presse.
Ce Fonds de stabilisation est une initiative du gouvernement libyen d'entente nationale, appuyée par le PNUD et la communauté internationale, visant à renforcer la position du gouvernement en apportant des « gains rapides très visibles et tangibles à la population, sur le plan local ».
Ces gains rapides et visibles comprendront notamment la réhabilitation d'infrastructures essentielles détruites par le conflit, y compris les cliniques, les hôpitaux, les postes de police, les installations d'eau, les installations de traitement des eaux usées et les réseaux électriques, de façon à améliorer la prestation des services de base.
« Le Fonds de stabilisation sera géré par la Libye, et le Premier ministre du pays, ou son représentant, présidera le conseil d'administration, conjointement avec les Nations Unies », a précisé la MANUL, soulignant que le Fonds bénéficiera dans un premier temps à des municipalités spécifiques à l'est, à l'ouest et au sud du pays.
Le Fonds pourra également soutenir des entreprises qui ont été détruites ou dégradées par le conflit et sont vitales pour des communautés entières, telles que les boulangeries, a indiqué la Mission de l'ONU.
Les interventions du Fonds de stabilisation seront mises en uvre par le PNUD et choisies en fonction de l'évaluation des besoins sur le terrain, a précisé la MANUL, ajoutant que les priorités seront fixées conjointement avec le gouvernement d'entente nationale, les autorités locales, la société civile et les populations concernées.