Le HCR très préoccupé par le sort des autochtones en Colombie
“Le Haut Commissaire du HCR est extrêment préoccupé” par la situation, a déclaré Kris Janowski, le porte-parole de l'Agence à Genève.
La semaine dernière des centaines d'indigènes du groupe des Guahibo-Sikuani, au nord-est du pays, ont dûs fuir leur domicile en raison des combats entre les guérillas d'extrême gauche et les troupes paramilitaires d'extrême droite qui ont eu lieu dans la municipalité de Tame, près de la frontière entre la Colombie et le Vénézuela.
Selon les autorités municipales, plusieurs femmes et fillettes autochtones ont étaient violées par des membres de groupes armés, a indiqué M. Janowski.
On risque d'assister au déplacement d'un autre groupe minoritaire, les Kuna, aussi connu sous le nom de Tule, du nord-ouest de la Colombie, près de la frontière avec le Panama, a-t-il ajouté. Cette communauté, d'environ 400 membres, songe à quitter ses terres ancestrales et traverser la frontière vers le Panama pour échapper aux menaces et intimidations des groupes armés colombiens.
Le HCR, en coopération avec le Bureau du Médiateur du gouvernement, le Bureau des droits de l'homme en Colombie et les organisations non gouvernementales, qui suit la situation à Tame, est également en contact avec l'agence gouvernementale chargée des déplacements internes afin que des secours d'urgence soient apportés aux communautés touchées.