Le Conseil de sécurité proroge le mandat de la mission de l'ONU au Soudan du Sud pour un an
Le Conseil « se félicite de l'intention du Secrétaire général de faire en sorte que la M1NUSS reconfigure géographiquement son déploiement militaire et le déploiement de ses moyens, afin de se concentrer sur les secteurs instables à haut risque et les besoins de protection qui en découlent ».
Le Conseil, qui était saisi du rapport du Secrétaire général sur le Soudan du Sud, présenté par sa Représentante spéciale, Hilde Frafjord Johnson, le 7 juillet dernier, se déclare, à son tour, « profondément préoccupé par la montée de la violence, en particulier dans la zone englobant les trois États des Lacs, de l'Unité et du Ouarab et dans les États du Jongleï et du Bahr el-Ghazal occidental, qui a fait des centaines de morts, par les enlèvements de femmes et d'enfants et par le déplacement de dizaines de milliers de civils ».
Il « exige du Gouvernement sud-soudanais et de toutes les parties concernées qu'ils coopèrent sans réserve au déploiement et aux opérations de la MINUSS, ainsi qu'à ses missions de surveillance, de vérification et de constatation, notamment en garantissant la sécurité et l'entière liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé sur tout le territoire de la République du Soudan du Sud ».
Enfin, le Conseil de sécurité « exige de toutes les parties qu'elles mettent immédiatement fin à toutes les formes de violence et d'atteinte aux droits de l'homme commises contre la population civile au Soudan du Sud, en particulier aux actes de violence sexiste (viols et autres atteintes sexuelles), ainsi qu'à toutes les violations et exactions commises à l'encontre d'enfants ».