La défense de la diversité culturelle va de pair avec le respect des droits humains
« La diversité culturelle peut être protégée et promue uniquement si les droits humains et les libertés fondamentales comme la liberté d'expression, d'information, de communication et l'éradication des discriminations de tous genres sont garanties », expliquent les experts en précisant la réciprocité des principes : les droits humains ne peuvent être garantis que si la diversité culturelle est protégée.
« Cependant, personne ne peut se prévaloir de la diversité culturelle comme d'une excuse pour ne pas respecter les droits humains ou limiter leur portée », ont-ils ajouté. Les experts expliquent que les droits culturels ne doivent pas être utilisés « pour soutenir la ségrégation et les pratiques traditionnelles néfastes ou rechercher à sanctifier les différences qui contreviennent à l'universalité, l'indivisibilité et l'interdépendance des droits humains ».
Selon les experts, les valeurs universelles devraient « servir de pont entre toutes les cultures et ne devraient pas être subordonnées aux normes sociales, culturelles et religieuses ».
Ils ont aussi rappelé que la création d'un environnement favorable à la libre expression des droits culturels incombait aux Etats. Chaque personne, quelle que soit son origine, a le droit « de s'exprimer, de créer et disséminer leur travail dans le langage de leur choix, et particulièrement leur langue maternelle ; de recevoir une éducation et une formation qui respectent leur droit identitaire ; et de participer à la vie culturelle de leur choix », ont-ils conclu.