Appel à négocier un traité contre le trafic d'organes
![media:entermedia_image:5343df21-b34d-43e0-acda-896dcb4c8104 media:entermedia_image:5343df21-b34d-43e0-acda-896dcb4c8104](https://global.unitednations.entermediadb.net/assets/mediadb/services/module/asset/downloads/preset/assets/2008/10/07674/image100x100cropped.jpg)
Le trafic prend souvent la forme d'un « tourisme de la transplantation » par lequel les bénéficiaires – souvent d'un pays riche – se rendent dans un autre pays où les mesures pour protéger les donateurs n'existent pas ou ne sont pas appliquées, afin d'y acquérir un organe.
L'étude estime qu'entre 5 à 10% des transplantations de reins chaque année résultent d'un trafic.
Les auteurs du rapport préconisent de placer à la base de toute transplantation l'interdiction du gain financier pour le don d'un corps ou d'un organe. La donation d'organe devrait être encouragée afin d'accroître le nombre d'organes disponibles, en donnant la préférence aux donations après décès.
Ils soulignent la nécessité d'une étude sur le trafic, pour avoir des données plus précises par sexe.
Enfin, les auteurs mettent en lumière la distinction entre le trafic d'êtres humains afin de retirer un organe – qui fait déjà l'objet d'une convention du Conseil de l'Europe – et le trafic d'organes, de tissus et de cellules, qui constitue un problème plus large.