L'ONU prête à agir après le tsunami qui a touché les îles Salomon
Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon a fait part de sa « profonde préoccupation » concernant les conséquences potentielles du tremblement de terre et du tsunami qui ont frappé aujourd'hui les Îles Salomon et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Il a aussi « présenté ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et exprimé sa sympathie aux blessés et à ceux qui ont perdu leur maison », selon sa porte-parole à New York.
Une branche locale de la Croix Rouge rapporte qu'au moins 2.000 personnes, soit 10% de la population, sont sans logis et une grande partie des infrastructures a été endommagée, précise un communiqué publié par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
En outre, de nombreuses personnes sont portées disparues et des informations font état de villages « totalement rayés de la carte ».
La ville de Gizo est située à seulement 45 kilomètres de l'épicentre du tremblement de terre de 8,1 sur l'échelle de Richter qui a eu lieu à 10 kilomètres de profondeur.
Le travail d'évaluation des dégâts est en cours mais les premières informations suggèrent des besoins immédiats en nourriture, en eau et en abris pour les victimes.
Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a mis de côté des kits d'urgence et OCHA a de son côté contacté la Mission permanente des îles Salomon à New York et le Coordonnateur résident des Nations à Suva, la capitale des îles Fidji, afin d'offrir l'aide de l'Organisation.
De son côté, l'Australie a mis une première somme dƇ,6 million de dollars à disposition pour l'aide d'urgence et l'assistance à la reconstruction.
Situé dans le sud-ouest de l'océan Pacifique, les îles Salomon sont constituées d'un archipel d'une douzaine d'îles principales et de plus de 990 îles plus petites.