L’ONU marque ce mercredi les 10 ans de la création du mandat de la Représentante spéciale de l’ONU sur les violences sexuelles liées aux conflits armés. 

La communauté internationale reconnait ainsi que la violence sexuelle en temps de guerre n'est pas une conséquence inévitable de la guerre, mais une tactique de guerre et une violation qui constitue un crime de guerre, et elle s’engage à prévenir et lutter contre ce fléau.

Ce mercredi, un Fonds mondial pour les survivants de violences sexuelles a été lancé à l’ONU. Malgré les avancées dans la lutte contre la violence sexuelle et les promesses faites aux victimes, l’impunité règne toujours et les victimes sont le plus souvent laissées pour compte. 

Plusieurs survivantes ont été invitées à témoigner lors de cet événement, à l'instar de Tatiana Mukanire, une survivante congolaise qui est aujourd'hui  la Coordinatrice nationale du mouvement des survivantes de violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC) et membre du réseau des survivantes de violences sexuelles (SEMA). 

Cristina Silveiro lui a tendu son micro.

(Interview : Tatiana Mukanire, Coordinatrice nationale du mouvement des survivantes de violences sexuelles en RDC. Propos recueillis par Cristina Silveiro)