Cette semaine dans Escale rediffusion de notre interview avec le lauréat du Prix des cinq continents de la Francophonie 2017, Yamen Manai.  

L’auteur tunisien est venu présenter son roman « l’Amas ardent » au Siège de l’ONU dans le cadre du « printemps de la francophonie ». 

L’occasion de le recevoir dans nos studios et de lui demander ce qui l’a poussé à écrire ce livre qui porte à la fois sur la protection de l’environnement, l’importance de l’éducation et la lutte contre l’extrémisme, sur fond de révolution tunisienne. 

« Ce qui m’a poussé à écrire ce livre c’est une sorte de colère dans laquelle j’étais en train de sombrer à force de voir la marche démocratique qu’ambitionnait la Tunisie connaitre beaucoup de difficultés et aussi de voir énormément de violence perpétuée, dans les quatre coins du monde, que ce soit en Europe, au moyen Orient, en Afrique du nord, ou même en Afrique subsaharienne, au nom de la religion au nom de Dieu », explique l’auteur tunisien. « Écrire ce livre a été pour moi une grande thérapie pour pouvoir justement maintenir l’espoir et la foi en l’être humain »

Yamen Manai dit avoir choisi les abeilles pour raconter cette histoire parce qu’elles symbolisent la vie et l’écologie.

« Les abeilles sont responsable des deux tiers de ce que l’on mange.  Elles pollinisent les fruits les légumes et permettent à la mécanique de la vie de continuer à œuvrer et se perpétuer, et elles symbolisent la vie », affirmele lauréat du Prix des cinq continents 2017.

Interview :  Yamen Manai

Interview, présentation et production : Cristina Silveiro

Prise de son :  Carlos Macias