Ces actions ont gravement mis en danger la vie de civils et « doivent cesser immédiatement », a déclaré le Secrétaire général dans un message transmis par sa porte-parole.

Ban Ki-moon a aussi déploré « l'attaque contre un convoi humanitaire de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA) » et exprimé « sa profonde préoccupation face aux conditions de vie des Palestiniens qui vivent dans le camp de réfugiés de Nahr el-Bared ».

Le Secrétaire général a appelé « à la mise en place immédiate de corridors sûrs pour permettre au personnel médical d'assister et d'évacuer ceux qui en ont besoin ».

A cet égard, le directeur de l'UNWRA pour le Liban, Richard Cook, a exprimé sa préoccupation à propos de la détérioration de la situation humanitaire, a rapporté la porte-parole du Secrétaire général, Michèle Montas, lors de son point de presse quotidien, au siège de l'ONU.

« Un convoi de six véhicules de l'UNWRA a été frappé à l'intérieur du périmètre du camp, causant de graves dommages à trois véhicules et détruisant des réserves d'eau ainsi que des fournitures de lait pour bébés, de pain et de médicaments ».

Ban Ki-moon s'est dit profondément attristé par les victimes civiles, appelant « toutes les parties concernées à faire tout ce qui est possible pour éviter de nouvelles effusions de sang ».

Le message « condamne fermement » par ailleurs la seconde attaque terroriste à la bombe commise hier dans le quartier Verdun de Beyrouth.

Ban Ki-moon a appelé « le peuple Libanais à s'unir face aux défis qui se posent à leur pays ».

Hier, ce dernier s'était déclaré « gravement préoccupé » par les combats qui se déroulent entre les militants armés du Fatah el-Islam et l'armée libanaise.

Selon les informations parues dans la presse, le Fatah Al-Islam serait un groupe radical qui serait proche d'Al-Qaida, qui a pris position au sein du camp palestinien de Nahr Al-Bared, près de Tripoli, dans le nord du Liban.

Selon l'UNWRA, près de 31.000 personnes vivent dans ce camp. L'agence des Nations Unies fournit des services de base, dont des services médicaux dans une clinique où, en temps normal, les médecins de l'ONU reçoivent quelque 500 patients chaque jour.