Ces deux organismes ont été créés par le document final du Sommet mondial de 2005 pour contribuer au renforcement de la capacité de l'ONU à aider les pays en période post-conflit.

Affirmant que la commission avait un rôle primordial à jouer dans les activités de consolidation de la paix et de la stabilité, ainsi que dans le processus de relance économique et dans le respect des droits de l'homme et de l'état de droit, Srgjan Kerim a estimé devant l'Assemblée générale qu'il fallait accorder à la Commission tout l'appui nécessaire pour lui permettre de fonctionner de la manière la plus efficace (voir le communiqué de presse de l’ONU).

À cette fin, a-t-il indiqué, la commission devra continuer à peaufiner ses stratégies, améliorer la cohésion et les synergies de ses activités et faire mieux entendre sa voix sur les questions qui la préoccupent.

Il a également invité la communauté internationale à contribuer au financement du Fonds pour la consolidation de la paix, dont le budget initial prévu de 250 millons de dollars n'a toujours pas été atteint.

À l'heure actuelle, les activités de la Commission et du Fonds se concentrent sur deux pays – le Burundi et la Sierra Leone.