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Dès son plus jeune âge, Phayvieng Vongkhamheng a eu l'impression que la vie de village et la nature sauvage se côtoyaient en symbiose. « La première fois que je suis allé dans la forêt près de mon village, j'avais 10 ans. J'aimais la forêt parce que je pouvais ramasser des noix de malva, des champignons, des grenouilles et des poissons avec mon père. Les arbres étaient très beaux dans la forêt et si grands ».
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Cette résonance est restée gravée dans la mémoire de M. Vongkhamheng, aussi bien en période de dommages (déforestation, empiètement sur les zones sauvages, braconnage), qu'en période d'abondance. C'est ainsi qu'il a fait partie intégrante des succès environnementaux de sa région.
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Royale et gracieuse, autrefois très répandue au Laos, en Thaïlande et au Cambodge, la population mondiale du cerf d'Eld, espèce menacée, a diminué de plus de 50% au cours des 15 dernières années, pour tomber à seulement environ 1.500 individus restant à l'état sauvage.
Mais au Laos, M. Vongkhamheng a une histoire différente à raconter.
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M. Vongkhamheng est le directeur adjoint du projet « Gestion durable des forêts et des terres dans le sud de la République démocratique populaire Lao ».
Mis en œuvre par le département des forêts, avec le financement du Fonds mondial pour l'environnement (FEM) et le soutien du PNUD, le projet encourage la gestion durable des terres et des forêts dans les écosystèmes de forêt sèche et la protection des habitats essentiels de la faune et de sa biodiversité.
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Le projet SAFE Ecosystems a facilité une transformation vers une gestion durable des terres et des forêts dans le paysage forestier de la province de Savannakhet.
Les résultats ont été spectaculaires : la population de cerfs d'Eld, une espèce menacée, a plus que doublé, passant de 80 au début du projet à plus de 170 actuellement.
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Ce succès (bien qu'encore fragile) est dû en partie à l'engagement de la communauté. L'engagement communautaire comprend la planification de l'utilisation des terres, les accords de conservation, les patrouilles de rangers, l'éducation environnementale et la sensibilisation, ainsi que le soutien aux moyens de subsistance durables.
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Phayvieng Vongkhamheng a vu de ses propres yeux les communautés avec lesquelles il travaille étroitement profiter des avantages de la conservation, y compris un regain d'espèces qu'il craignait que la communauté ait perdues. Sur cette photo, de l'écotourisme.