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Le tout premier débat général de haut niveau virtuel des dirigeants mondiaux aux Nations Unies a clôturé ses travaux mardi soir. Les assises se sont tenues en ligne pour la première fois cette année, en raison des mesures de confinement liées à la Covid-19 à travers le monde.
Les délégués présents dans la salle de l'Assemblée générale, un seul par pays, étaient placés à une distance physique sûre pour prévenir la propagation potentielle du virus. Ils ont ainsi présenté et écouté les discours des États membres des Nations Unies, pour la plupart pré-enregistrés.
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La semaine du débat général est la période la plus chargée et peut-être la plus importante de l'année au Siège des Nations Unies à New York.
Cette année les couloirs, normalement très fréquentés, étaient pratiquement déserts. Toutefois l'ordre de rester à la maison a permis a plus de dirigeants du monde que jamais de s’adresser à la réunion, même si c'était de façon virtuelle.
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Le débat général dure six longues journées, les discours se poursuivant souvent jusque tard dans la soirée, bien que cette année, la plupart des discours préenregistrés soumis par les 193 pays membres de l’ONU se soient limités à une durée maximale de 15 minutes. Sur cette photo,la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed (à droite), et la Vice-Présidente de l'Assemblée générale, Adela Raz, président la journée d'ouverture du débat.
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Lors de son discours de clôture du débat général à l'Assemblée générale mardi, le Président de la 75e session, Volkan Bozkir, a souligné que malgré son caractère virtuel cet événement d'une semaine a démontré que le multilatéralisme est toujours opérationnel au plus haut niveau.