Des photographes de Rio de Janeiro ont pointé leurs objectifs sur des groupes privés de leurs droits humains qui vivent dans les favelas de la métropole brésilienne.

Matheus Affonso se considère comme un ‘photographe LGBT’ et estime qu'il est important de « représenter une population qui est souvent invisible à l'intérieur de la favela ».

La journaliste Jacqueline Fernandes s'attache également à mettre en évidence les défis auxquels sont confrontées les communautés vivant dans les quartiers les plus pauvres de la ville, telles que les familles des personnes tuées lors d’opérations de police dans les favelas.

Jacqueline Fernandes dit qu'elle veut que chaque personne dans la favela soit « reconnue comme un être humain ». Ici, le mot paix est écrit en portugais sur un bâtiment criblé de balles.

Une jeune militante se joint à une marche pour protester contre le racisme et la violence et pour appeler à l'égalité des sexes.

Les sans-abris sont confrontés à une discrimination généralisée et doivent se battre pour leurs droits, selon la photographe Carolina Olgador.

« Arrêtez de nous tuer », peut-on lire sur l'autocollant collé sur la poitrine de WellDonna Taiz Coelho, en référence aux menaces quotidiennes auxquelles elle pense que les personnes LGBTQ sont confrontées.

Les photos ont toutes été sélectionnées pour faire partie d'une exposition soutenue par les Nations Unies à Rio de Janeiro sur les droits de l'homme et les objectifs de développement durable de l’ONU.

En visitant l'exposition, Jayathma Wickramanayake, l'Envoyée pour la jeunesse du Secrétaire général des Nations Unies, a déclaré : « La photographie est un moyen très puissant de dire que le programme de développement durable ne concerne pas seulement le développement, il concerne également les droits humains ».