L’épidémie d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) se poursuit depuis plus d’un an et l’ONU joue un rôle essentiel pour sauver des vies et empêcher sa propagation.

L'épidémie a touché des milliers de personnes. Un jeune garçon, dont la mère est soupçonnée d'avoir contracté le virus Ebola, est pris en charge dans un centre de Butembo créé par l'UNICEF.

Ruth Kavira Sikwaya a contracté le virus Ebola en novembre 2018 et s'est rétablie après le traitement. Elle travaille maintenant dans la crèche de Butembo, s'occupant d'enfants orphelins du fait de la propagation de la maladie dans l'est de la RDC.

Kavira Kaviavu Matumaini, 24 ans, a également survécu après un mois de traitement. Elle aussi travaille dans un centre de la petite enfance. « J'aime la communauté et on se sent comme une famille ici ».

Ebola est une maladie infectieuse mortelle qui a coûté la vie à plus de 1.900 personnes dans l'est de la RDC. Les unités de traitement Ebola telles que celle de Butembo doivent suivre des protocoles d'hygiène stricts pour éviter toute réinfection.

Un vaccin est disponible pour prévenir la propagation du virus Ebola. Le défi consiste à atteindre les communautés à risque.

L'insécurité, y compris les attaques contre les centres de santé et le manque de confiance de la part des communautés locales, ont entravé les efforts de l'ONU, du gouvernement congolais et d'autres partenaires. Le Coordonnateur des interventions d'urgence des Nations Unies contre le virus Ebola, David Gressly, a déclaré qu '« une intervention renforcée à l'échelle de l'ONU est nécessaire pour surmonter ces contraintes opérationnelles ».

Un élément clé de la riposte à Ebola a été la mise en place de comités locaux de membres de la population pour expliquer la menace que représente la maladie, aider à réduire la peur et encourager les personnes à rechercher un traitement précoce. Lwanzo Kahindo, sur la photo, fait partie d'un groupe de femmes de Butembo, qui est en contact chaque jour avec 15 familles.

Et des représentants de l'UNICEF, appuyés par les forces de maintien de la paix des Nations Unies, se sont rendus dans les prisons pour sensibiliser les détenus aux dangers de la maladie à virus Ebola.

Pendant ce temps, dans un pays que l'ONU qualifie de « l'une des crises humanitaires les plus importantes et les plus complexes du monde », le Programme alimentaire mondial (PAM) fournit une aide alimentaire à près d'un demi-million de personnes, y compris des survivants d'Ebola.

L'ONU affirme que « la confiance des communautés menacées par le virus est essentielle à la riposte ».

Ce sont des gens comme Huguette Vithya qui sont impliqués dans l'action communautaire. Survivante du virus Ebola elle-même, elle va jouer un rôle crucial pour enrayer l'épidémie de cette maladie mortelle.